TestRail est un outil de gestion des tests. Il est utilisé par les équipes de développement et d’assurance qualité pour gérer, organiser et suivre les campagnes de tests logiciels.
Il aide à structurer les tests, centraliser les résultats et suivre l’avancement des projets. C’est un outil clé pour livrer des logiciels fiables.
Qu’est-ce que TestRail ?
TestRail est une application web qui permet de gérer l’ensemble du processus de test logiciel. Elle est souvent utilisée par les équipes QA (assurance qualité) et les développeurs.
On peut y créer des plans de tests, rédiger des cas de test, exécuter les tests manuellement et enregistrer les résultats. Elle permet aussi de générer des rapports détaillés.
L’outil prend en charge à la fois les tests manuels et les tests automatisés via une intégration avec divers frameworks.
À quoi sert TestRail ?
TestRail est utilisé pour formaliser et suivre les campagnes de test dans un projet logiciel. Son rôle principal est d’assurer la qualité du produit avant sa mise en production.
Il permet de documenter ce qui a été testé, quand et par qui. Il aide à vérifier que toutes les fonctionnalités attendues ont bien été validées.
Un chef de projet peut y suivre l’état d’avancement des tests. Un testeur peut y accéder pour consulter les cas à exécuter. Un développeur peut consulter les résultats pour identifier les erreurs à corriger.
TestRail est particulièrement utile dans les contextes d’équipes distribuées, de cycles de livraison courts (comme en agile) ou dans les environnements nécessitant une traçabilité complète.
Comment fonctionne TestRail ?
L’outil s’organise autour de plusieurs entités : projets, plans de test, suites de tests, cas de test, exécutions et rapports.
Un projet regroupe l’ensemble des tests d’une application. Une suite de tests contient plusieurs cas de test, qui décrivent les étapes à suivre et les résultats attendus.
Lors d’une campagne, on crée un plan de test, qui est une sélection de cas à exécuter. Les résultats des tests sont enregistrés dans une exécution. Tout cela peut être visualisé sous forme de graphiques ou de tableaux de bord.
L’outil peut être connecté à des systèmes de suivi des bugs comme Jira. Il peut aussi être lié à des outils d’automatisation des tests pour exécuter automatiquement des scénarios et récupérer les résultats.
Différences avec des notions proches
TestRail est souvent confondu avec des outils de gestion de bugs ou de ticketing. Pourtant, il ne sert pas à signaler ni à gérer les problèmes, mais à structurer les campagnes de tests.
Contrairement à un outil comme Jira, TestRail ne gère pas le backlog du projet ou la planification des développements. Il se concentre uniquement sur le cycle de validation logiciel.
Il n’est pas non plus destiné à l’automatisation elle-même, comme peuvent l’être Selenium ou Cypress. Il peut en revanche centraliser les résultats de ces outils d’automatisation.
Exemples ou cas d’usage concrets
Une entreprise développe une application bancaire. Avant chaque nouvelle version, elle lance des tests sur les fonctions critiques : connexions, virements, gestion des comptes.
Les testeurs utilisent TestRail pour documenter tous les cas de test. Chaque bouton, chaque champ, chaque scénario est décrit, exécuté, validé ou rejeté. Les anomalies sont envoyées dans Jira pour correction.
Autre exemple : une start-up en mode agile organise ses sprints toutes les deux semaines. À la fin de chaque sprint, les développeurs déclenchent des tests automatisés. Les résultats remontent dans TestRail pour examen rapide par l’équipe QA.
Dans un contexte réglementaire exigeant, par exemple dans la santé, TestRail est utilisé pour garder une trace complète de toutes les validations réalisées. Cela sert de preuve en cas d’audit ou de contrôle qualité.