Qu’est-ce que NoSQL ?
NoSQL est un type de base de données qui ne suit pas le modèle relationnel classique. Il stocke les données de façon flexible, souvent sans utiliser de tableaux ni de relations entre tableaux.
Le terme « NoSQL » signifie « Not Only SQL ». Cela ne veut pas dire que SQL est inutile, mais que d’autres modèles existent pour traiter certains besoins spécifiques.
NoSQL est conçu pour gérer de grands volumes de données, souvent non structurées ou semi-structurées. Il est fréquent dans les systèmes web à grande échelle, dans l’IoT, ou encore dans les applications mobiles.
À quoi sert NoSQL ?
NoSQL convient aux applications qui manipulent de gros volumes de données variées ou en rapide évolution. Il est souvent utilisé quand les performances sont prioritaires sur la cohérence immédiate entre données.
Il est adapté aux systèmes qui doivent évoluer rapidement : volumes croissants, nouveaux types de données, ou exigences de disponibilité élevée.
On le retrouve dans plusieurs cas courants :
- Réseaux sociaux qui stockent des profils, publications et relations utilisateurs de manière flexible
- Plateformes e-commerce pour gérer produits, paniers, et inventaires dynamiques
- Systèmes de recommandations personnalisées reposant sur des données utilisateurs variées
- Applications mobile-first nécessitant performance et scalabilité
Comment fonctionne NoSQL ?
NoSQL n’utilise pas de structure en lignes et colonnes comme les bases de données relationnelles. La logique dépend du type de NoSQL utilisé.
Il existe plusieurs familles de bases NoSQL :
- Clé-Valeur : données stockées sous forme de paires, comme un dictionnaire. Ex : Redis, Riak
- Document : données sous forme de documents JSON ou XML. Ex : MongoDB, CouchDB
- Colonne : stockage en colonnes plutôt qu’en lignes, utile pour l’analyse à grande échelle. Ex : Cassandra, HBase
- Graphe : gestion des données très liées entre elles (relations). Ex : Neo4j, JanusGraph
Chaque type a ses avantages selon l’usage. Une base documentaire est idéale pour stocker des objets complexes. Une base graphe est utile pour analyser des connexions entre personnes ou objets.
Différences avec des notions proches
NoSQL s’oppose principalement aux bases de données relationnelles (SQL), comme MySQL ou PostgreSQL. Celles-ci stockent les données sous forme de tables, avec des relations fixes entre champs.
En SQL, les données doivent respecter un schéma rigide. NoSQL permet d’ajouter ou modifier des données sans changer toute la structure. Il offre donc plus de souplesse.
Cependant, le SQL reste souvent plus adapté aux exigences complexes de cohérence ou d’intégrité des données. Le choix entre SQL et NoSQL dépend davantage du besoin que de la technologie elle-même.
Exemples ou cas d’usage concrets
Une entreprise de vidéo en ligne choisit MongoDB pour stocker les profils utilisateurs et les préférences de visionnage. Les données sont hétérogènes, évolutives et doivent être consultées rapidement.
Un site de ventes en ligne utilise Cassandra pour gérer ses stocks répartis sur plusieurs entrepôts. Le système doit garantir une haute disponibilité partout dans le monde.
Un logiciel RH connecté aux réseaux sociaux intègre Neo4j pour analyser les parcours professionnels selon les relations entre compétences, entreprises et formations.
Une application mobile utilise Redis pour stocker temporairement les sessions utilisateurs. Le modèle clé-valeur permet un accès instantané aux données de connexion.
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