L'acronyme IAM signifie "Identity and Access Management" ou "gestion des identités et des accès" en français. C’est un ensemble de technologies et de processus utilisés pour gérer les identités numériques et contrôler l’accès aux ressources d’une organisation.
IAM est essentiel pour garantir que seules les bonnes personnes accèdent aux bons systèmes, au bon moment, avec le bon niveau d’autorisation.
Qu’est-ce que IAM ?
IAM désigne une approche centralisée de la gestion des identifiants et des accès utilisateurs dans un système d’information. Elle repose sur des outils qui authentifient les personnes et leur attribuent des droits d’accès adaptés.
Concrètement, IAM permet de créer, modifier, contrôler et supprimer des comptes utilisateurs et leurs permissions. Ces identités peuvent appartenir à des employés, prestataires, partenaires ou machines.
L’objectif est de renforcer la sécurité des systèmes informatiques tout en facilitant l’accès aux ressources nécessaires pour chaque utilisateur.
À quoi sert IAM ?
IAM est utilisé pour sécuriser l’accès aux données, applications et infrastructures numériques. Il évite les accès non autorisés et limite les risques liés aux erreurs ou aux négligences humaines.
Dans un contexte professionnel, IAM aide à :
- Réduire les risques de fuite de données en limitant les privilèges d’accès
- Respecter les exigences réglementaires (RGPD, ISO 27001, etc.)
- Automatiser la gestion des entrées et sorties des employés
- Améliorer l’auditabilité des actions réalisées dans les systèmes
IAM est aussi un levier d’efficacité : un nouvel arrivant reçoit automatiquement les bons accès selon son poste, sans intervention manuelle.
Comment fonctionne IAM ?
Un système IAM repose en général sur trois fonctions clés :
- Authentification : vérifie l’identité de l’utilisateur (mot de passe, carte, biométrie)
- Autorisation : détermine à quelles ressources l’utilisateur a droit d’accéder
- Audit : enregistre les accès et actions pour analyse ou vérification
Derrière ces fonctions, on trouve des annuaires d’identités (comme Active Directory), des politiques d’accès, des règles de délégation, et parfois des outils d’intelligence artificielle pour détecter les anomalies.
IAM peut fonctionner seul ou être intégré à d’autres outils comme des SSO (Single Sign-On), MFA (authentification à plusieurs facteurs) ou des plateformes cloud.
Différences avec des notions proches
IAM est souvent confondu avec d'autres concepts liés à la sécurité informatique.
- SSO permet aux utilisateurs de se connecter une seule fois pour accéder à plusieurs services. C’est une fonction possible d’un système IAM.
- MFA ajoute une sécurité supplémentaire à l’authentification, mais ne gère pas les droits d’accès. Il fait souvent partie d’une solution IAM.
- GRC (Gouvernance, Risque et Conformité) inclut IAM, mais couvre un champ plus large lié aux risques et politiques internes.
Exemples ou cas d’usage concrets
Une entreprise de 800 salariés utilise IAM pour automatiser l’attribution des accès aux logiciels RH, CRM et ERP selon le poste de chaque employé. Lors d’un départ, le compte est désactivé en quelques minutes.
Dans un hôpital, IAM permet de garantir que seuls les médecins autorisés peuvent consulter les dossiers médicaux de leurs patients. Les accès sont adaptés selon la spécialité et le service.
Dans le domaine de l’industrie, IAM gère les droits des techniciens sur les systèmes de production. Il empêche les modifications par des personnes non autorisées.
Un fournisseur cloud intègre IAM à sa plateforme pour permettre à ses clients de gérer eux-mêmes les comptes utilisateurs, les rôles et les autorisations dans un environnement sécurisé.
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