Qu’est-ce qu’un CheckPoint ?
Un checkpoint est un point de sauvegarde temporaire dans un processus informatique. Il permet d’enregistrer l’état d’un système ou d’une tâche à un instant donné.
En cas de problème, le système peut repartir depuis ce point plutôt que de tout recommencer. C’est une méthode de sécurité et d’optimisation utilisée dans plusieurs domaines de l’informatique.
À quoi sert un CheckPoint ?
Les checkpoints sont couramment utilisés pour éviter la perte de données ou de progression suite à une panne.
Dans les bases de données, ils servent à enregistrer l’état actuel pour garantir la cohérence des données.
En intelligence artificielle et apprentissage automatique, ils permettent de sauvegarder périodiquement l'avancement de l'entraînement d’un modèle.
Dans les systèmes de calcul intensif, ils aident à redémarrer un calcul long en cas d’erreur ou d’arrêt soudain.
Comment fonctionne un CheckPoint ?
Un checkpoint capture l’état d’un programme, d’un système ou d’un fichier à un instant précis.
Il enregistre les informations nécessaires pour redémarrer le processus à partir de cet état. Cela inclut la mémoire utilisée, les fichiers ouverts et parfois le contexte de calcul.
Lorsqu’un problème technique survient (plantage, bug, interruption), le système réutilise le checkpoint pour reprendre le travail sans tout recommencer.
Différences avec des notions proches
Un backup (sauvegarde) copie les données sur un support externe pour une restauration future, souvent manuelle.
Un snapshot est une image exacte d’un système ou d’un environnement virtuel à un instant donné, utilisée notamment dans la virtualisation.
Le checkpoint est plus léger que le backup et souvent automatique. Il se concentre sur l’état d’un processus plus que sur l’ensemble des données.
Exemples ou cas d’usage concrets
Une entreprise entraînant un modèle de machine learning sur plusieurs jours va créer des checkpoints automatiques. En cas de coupure, elle reprend depuis le dernier checkpoint sans perdre tout l’entraînement.
Un SGBD comme PostgreSQL utilise des checkpoints pour vider les données en mémoire vers le disque, garantissant leur persistance en cas de crash.
Dans les systèmes embarqués critiques (aviation, santé), les checkpoints permettent un retour rapide à un état sûr après un dysfonctionnement logiciel.
Dans le développement logiciel, les frameworks de tests peuvent utiliser des checkpoints pour s’assurer qu’une séquence d’actions s’exécute correctement étape par étape.